Ô Papillon !
Brouhaha voisins-voisines, ma libre solitude n’ a point le cafard.
Fi des larmes de tristesse dans ma bière, je ne broie pas du noir
Je pense à toi, Ô Papillon, tu es d’ amour, ma plus belle histoire !
D’ autres vers me tiennent compagnie, ma plume parle ainsi…
Il n’ est pas dans mes habitudes de noyer les blues de ma vie.
La musique s’ est faite silence, je n’ entends plus les bruits…
Je suis avec toi, Ô Papillon, si près de toi, ma si tendre amie…
Alors que les conversations vont bon train ce dimanche soir,
Ma langue est muette et je suis sourd mais le verbe est espoir.
Mon isolement dans la foule est loin d’ être un pire cauchemar
Je pense à toi, Ô Papillon; il n’ est, j’ en suis sûr, jamais trop tard…
Les souvenirs me submergent; mon âme s’ est déchirée, ma mie,
A l’ aéroport de Recife où j’ ai repris l’ avion pour mon petit pays.
Le temps passe et je n’ oublierais jamais la femme tant meurtrie.
Je suis avec toi, Ô Papillon, ta flamme brille encor jours et les nuits.
© chridriss