Retrouvailles que vaillent…
Ô, mon Papillon ! J’ ai toujours su que nous ne serions pas, à jamais, séparés;
Et, te voilà, à nouveau, près de moi, dans « ma France », par toi, tant aimée.
Ô, mon Papillon ! Je peux, enfin, encor, te …, te regarder, te parler, t’ écouter.
Oublier ma solitude choisie, pour vivre tout entier, notre commune destinée.
Ô, mon doux Papillon ! J’ ai enfin retrouvé la soie de ta peau chocolat-vanillée;
Plus d’ un an sans toucher ton corps velouté, sans effleurer tes ailes acidulées.
Ô, mon tendre Papillon ! J’ ai enfin regoûté nos chaudes caresses partagées;
Que de temps sans réellement nous caliner, sans pouvoir se lover, s’ aimer !
Ô, merveilleux Papillon ! La peine arrive car ton départ est déjà programmé
Dans deux jours et je sens la tristesse sur nos visages, en joie, se dessiner…
Ô mon immortel Papillon ! Ton absence a été un gouffre que seul peut combler
Ta présence; que faire de cette alternance que nous ne pouvons encor éviter ?
Ô mon Papillon ! Nous allons bientôt nous quitter, tel est notre Amour déchiré…
L’ espoir et le rêve sont nos alliés et la vie, chacun de son côté, doit continuer.
Ô, mon Papillon ! Tu aimes les mots mais encor plus les actes qui leur sont dédiés
Sâches que mes mots, ajoutés à mes gestes sont pour mieux toujours t’ aimer.
© chridriss
16/04/2007