Hommage à Clarissa JEAN-PHILIPPE.
Je n’ai pas pour habitude de participer aux commémorations (c’est glauque et je ne vois pas où est l’intérêt : pas besoin de cela pour ne pas oublier), ni d’encenser la police (surtout avec les violences actuelles). Cependant, j’ai envie et besoin de faire une exception.
Peut-être parce que parfois, il est nécessaire et intelligent de déroger à « mes grands principes » anticonformistes et donc par là-même, présentement, je rends hommage à toutes les victimes – sans exception – d’attentat ici et ailleurs.
Peut-être aussi parce que je me dois de vous montrer que la compréhension et la tolérance, que j’attends d’autrui, est aussi mienne ; ce qui n’est pas antinomique avec le fait de condamner fermement les actes des assassins terroristes.
Bref, je passe tous les jours sur l’avenue Pierre Brossolette où Clarissa Jean-Philippe a trouvé la mort. Ce jour-là, d’ailleurs, j’ai emprunté cette route 2 heures avant le drame…
Il est curieux de constater que les deux lieux de commémoration, en face-à-face de part et d’autre de la D905 séparant Montrouge de Malakoff, sont toute l’année si différents : côté Montrouge, c’est un simple poteau avec une plaque très solennelle, dépourvu de fleurs (sauf le jour des commémorations et les jours suivants) et autres symboles alors que côté Malakoff, c’est fleuri et garni de diverses marques d’affections et de souvenirs (portrait de l’artiste de rue C215…). C’est sûrement dû à la configuration des lieux. Pas la peine d’y voir une quelconque querelle de commune et encore moins une théorie du complot : je fais juste un constat !
Reposez en paix.
Chriss