Tout est possible !

    Il y a des personnes qui passent leur vie à douter, à critiquer, à se plaindre de leur sort, à se complaire dans…, à (se) fuir,…; d’autres encore portent un masque, jouent un rôle, ne sont que des ombres d’eux-même…en ne s’exprimant bien souvent que par le mensonge, l’orgueil, l’égoïsme, la violence, la malveillance, etc.
Ils ne se remettent que rarement en question, persuadés que leur manière de vivre ne peut être autres.

Je ne les juge pas mais j’avoue que je suis parfois perplexe quant à les comprendre, à accepter leur résignation, leur mode de pensée, bien que je côtoie à longueur de journée des névrosés, des psychotiques, des dépressifs, des toxicomanes, des mal-aimés, des suicidés…puisque c’ est mon travail; et ce, en essayant de leur donner un supplément de vie comme à un(e) ami(e) en détresse.

D’autres individus, à contrario, ne jurent que par l’authenticité, la vérité, l’ optimisme, la pensée positive, la confiance, l’amour,…Ils OSENT croire en eux, en l’Homme quelque soient les conséquences (échecs, déceptions…) -qu’il assument- car ils ont essayé de donner le meilleur d’eux-même. Ils savent rebondir.

En toute modestie, je fonctionne comme cela depuis toujours mais j’ avais aussi  une faille. Comme tout le monde ! Je n’ ai pas toujours été ce que je suis. Sans être un odieux personnage, je n’ étais pas un saint…et je ne suis toujours pas !
J’ai longtemps douté de moi et de l’Autre, en me réfugiant dans le déni d’être soi-même, ce qui m’a conduit à être pendant longtemps un être froid, distant, mal à l’aise, timide, colérique…et profondément négatif. Je n’avais pas conscience que j’avais des qualités, que j’étais capable de…, que je pouvais si je voulais…, et que j’étais seul responsable de mes problèmes ! Je n’avais pas eu de modèle et mon éducation avait été stricte et dénuée de manifestations affectives. J’avais tant d’ amour à donner et je le donnais si mal. Je n’ étais qu’un cerveau torturé.

Il me fallait considérer qu’une autre réalité était possible. Oui, on peut changer ! On peut évoluer ! Heureusement, ma curiosité naturelle liée à des rencontres, des études, des expériences fortes…m’a fait devenir cet autre moi-même; ce que je suis réellement. J’ai grandi.

En fait, comme tout le monde, j’avais en moi les « chiffres du loto » et c’était à moi de faire le bon  » tirage ». Personne ne me l’avait dit ! Il suffisait juste que j’accepte l’idée d’être acteur et scénariste de ma vie.
OUI, on peut choisir de ne pas subir; on peut considérer que l’on est chanceux, que le destin -bien qu’ écrit- se maîtrise ! Il faut juste apprendre à aimer l’Autre, à s’ aimer soi-même; à partager, à donner et à recevoir.

Le travail sur soi est INDISPENSABLE. L’ouverture d’esprit, la Connaissance, le désir, l’Amour…sont les carburants essentiels

J’ai compris que la vie c’ est « ici et maintenant » et que le bonheur est un état d’esprit. Le hasard n’existe pas !

Fort de cette philosophie -et je m’y applique, à chaque jour qui passe- j’avance en homme heureux !

Il faut dire que j’ évite -en dehors de mon travail- de fréquenter les indécis, les «frileux», les grincheux, les frustrés, les aigris, les pleureuses, les chagrinés, les casse-bonbons, les pessimistes…autant que faire se peut. Bah, oui, malgré le fait que j’essaye d’aimer tout le monde, il me faut me protéger. La tolérance et l’Humanisme ont aussi des limites.

J’ ai choisi de vivre seul -en toute indépendance- il y a 4 ans et en priorité, de me consacrer à mon fils; j’ai adopté un style de vie épuré. Le chemin est pourtant encore très long afin d’être au meilleur de moi-même.

Après avoir traversé bien des péripéties, j’ai acquis une certaine sérénité, un sentiment d’équilibre. Ce faisant, mon fils me comble et mes amis -notamment grâce à Internet- me sont fidèles.

OUI, la vie est belle car…

…tout est POSSIBLE !

     Chriss 😉

Le 13/05/2010 – © Chridriss

Pas de réponses

  1. DINA dit :

    Je me suis dit tient je me reconnais dans ce qu’il a décidé pour sa vie, bien nous avons presque les mêmes valeurs pour notre vie, tant mieux j’aime lire des choses qui me font avancer.

  2. Merci Dina !
    Je suis ravi si mes mots aident autrui à avancer ! C’ est aussi un peu le but.

  3. ryeldankiv dit :

    Parfois je me dis que ces valeurs authentiques et transparentes telles que l’honnêteté, la franchise sont certes belles, bonnes mais elles ont également cette faculté d’attirer ceux qui veulent se nourrir de ces choses là en se servant de nous à mauvais escient.

    Certains ne font jamais ce travail sur eux-même, ou ne se rendent pas compte à quel point dans la vie de quelqu’un leur influence est néfaste.

    Ces derniers temps, je trouve la vie tellement dure : est-ce l’apprentissage par l’expérience qui est si pénible ?
    Est-ce parce que mon petit coeur n’avait l’habitude de côtoyer uniquement des choses vues, revues et déjà connues qu’il se sent si malmené par le monde extérieur ?

    Pour moi, l’heure n’est pas au choix, il est à la construction amenant à mon indépendance et à ma complète autonomie de décider de chaque pan de mon existence.

    * Soupirs, je trouve déjà le temps long *

  4. Là encore, je me relis et il s’est passé tant de choses depuis la rédaction de cet article, il y a 3 ans…
    En effet, ces valeurs peuvent être un piège et nous enfermer dans un rôle de victime. Je dis bien un rôle car il suffit de ne pas se comporter en victime pour ne plus l’être: en clair, les personnes qui nous font souffrir souffre d’abord elle-même sans souvent en avoir conscience. Au lieu de les renvoyer à leur propre souffrance, il est plus judicieux de se servir de ces valeurs pour leur ouvrir le coeur et l’âme afin d’y placer un peu de joie, d’amour, de silence, de paix…au lieu de rendre « œil pour œil… »

    Quand la personne n’est pas réceptive, on ne peut aller contre son gré. Alors, il faut se préserver et passer son chemin.

    La vie est dure mais encore une fois, c’est une interprétation que l’on se fait de la dureté de la vie : tu le sais aussi bien que moi. J’ai vu bien plus de dureté en Indes qu’ici et pourtant, l’homme arrive à transcender cette dureté. Ceux qui ont le moins peuvent le plus.

    La dureté dont tu parles est, je pense aussi, la prise de conscience des conditions de l’envol du nid. Le cocon familial, amical laisse la place à de nouvelles aventures, inconnues, mystérieuses…

    Il n’y a pas de méthodes. Il suffit d’avancer…

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