Peau aime « ule » – Peau émule.

C’est fou qu’avec le temps, qu’avec le recul,

Je trouve mes mots d’amour bien ridicules,

Pour ces femmes, qui, à chaque époque, j’adule.

L’Amour qui inondait chacune de mes cellules

N’était pour moi qu’une innocente petite virgule,

Que je plantais dans leur âme sans scrupule.

Maintenant, je tais mes poèmes, je les dissimule :

Il n’y a plus, au grand amour, de pré-en-bulles,

Ni de vils mots en campagne, ni de belles particules.

Dorénavant, j’aime en silence ; à discrétion, je brûle.

Il n’y a plus, de promptes déclarations majuscules  :

Je fais fi des embrasements de mon cœur funambule.

C’est fou qu’avec le temps, qu’avec le crépuscule

De ma vie, qui, à l’horizon, se profile, je déambule

Encor entre les lignes de cœurs et que j’articule…

… le mot AMOUR !

Malakoff, le 15/05/2013 – © Chridriss

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