Le jour se lève sur ma banlieue…
Je ne sais pas si l’automne se réchauffe avec mon café
Et, de ma première clope, les volutes de l’âcre fumée.
Assis sur une chaise au balcon, pourtant bien réveillé,
Me prends à rêver de vert par delà l’horizon bétonné.
De ma ville, le ciel s’est revêtu de sa couleur politique,
Et me voilà perdu dans des pensées métaphysiques…
Dois-je écrire désormais ma vie en minuscule italique ?
Où flatter l’ego de mes mots, en majuscule épidictique ?
Je ne sais pas si l’automne se réchauffe avec les années
Et si le printemps reviendra fleurir souvent ma destinée.
Le temps fait son œuvre et le soleil illumine mes journées
Bien que plus vieux, l’hiver éternel n’est pas encor arrivé.
© chridriss – 24/10/2015.