COVID-19 : masque or not masque ?

    On assiste à une guéguerre entre les pro-masques et les anti-masques. C’est ridicule tant ça va vers l’invective, l’insulte, la mise au ban dans les 2 camps. Et ça m’agace ! D’où cet article.

Je précise que cet écrit n’est que l’expression de mon ressenti personnel en lien avec mes recherches d’informations, par rapport à mon questionnement sur cette pandémie. Pas besoin d’être médecin, (pseudo) expert, politicien, (pseudo) journaliste ou autres personnalité.e.s remarquables et remarqué.e.s, pour avoir le droit de s’exprimer. Chacun peut et doit s’interroger.

Je suis libre d’émettre une opinion et d’avoir un sens critique en toute indépendance de ces personnes, et à contrario, des « complotistes » ou autres « rebelles » au système. Contrairement à la pensée binaire sociétale, on peut être ni pro, ni anti.

Constat simple

   On dénombre une croissance (somme toute relative) de personnes touchées par le Covid-19. Certes ! C’est factuel. Mais plus il y a de contrôles tests(et on en fait de plus en plus), plus on va trouver de cas positifs (car le virus est toujours là évidemment). Logique imparable ! 

Si on avait dépister en masse en mars-avril, combien aurions-nous eu de cas positifs ?

Et alors ?

    Ce n’est – à priori – pas un réel problème inquiétant car où sont ces positifs ? Très peu à l’hôpital, et encore moins en réa ! (en tout cas au moment où j’écris cet article). Pourquoi ? Parce que la charge virale semble peut-être moindre. Parce que la population tend à être touchée dans son ensemble (immunité collective et croisée ?) : les secteurs jusqu’alors plutôt épargnés sont contaminés par les mouvements de population estivaux (c’est pourquoi les grandes villes, vidées de leurs habitants et avec peu de touristes, à majorité déjà « positive » sont moins à nouveau touchées que les régions côtières par exemple). D’où les clusters – employer le terme « foyer », c’est trop compliqué ?

Être positif ne signifie pas nécessairement être malade (mais contaminant potentiel, oui !). Néanmoins, être asymptomatique ou légèrement malade ne doit pas remettre en cause la pratique des gestes barrières. Le masque ? Oui ! Ni trop, ni trop peu ! Juste à bon escient !

Crier au scandale et dire que le gouvernement se moque de nous parce qu’il a – dans un premier temps – décider d’imposer le port du masque obligatoire dans les lieux clos qu’à partir du 1er août est un non-sens. En effet, pour une fois que l’on ne peut pas accuser l’État de jouer avec la peur, il ne faut pas s’en plaindre. L’urgence sanitaire est derrière nous (elle reviendra peut-être durant l’hiver ou au printemps prochain d’après les modèles épidémiologiques). Pour l’instant, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure.

« le microbe n’est rien, le terrain est tout »

Antoine Béchamp (citation trop souvent attribuée à tort à Pasteur).

Arguments des anti-masques :

   Les anti-masques ou tout au moins les réticents ne sont pas forcément des imbéciles irresponsables ! Ne les jugeons pas et pas trop vite…

En effet,

  1. On n’est pas obligé de suivre aveuglément une recommandation surtout si elle est discutable (NDLA : et tout l’est !).
  2. Le port du masque en continu, à terme, serait nocif. On inspire moins d’oxygène et on expire moins bien le CO2, qui reste avec nos miasmes dans le masque (NDLA : vaste débat !).
  3. D’autres part, si l’on veut un masque efficace contre les nanoparticules (car le Covid-19 est de cette taille-là), il faudrait un masque FFP2 (« bec de canard » en général blanc ; c’est celui des soignants en unité de soins intensifs/urgences/réanimation) voire FFP3. Celui que tout le monde met (le bleu) ne filtre pas suffisamment bien ; d’autant plus qu’ils sont actuellement presque tous fabriqués en Chine avec un cahier des charges à décharge ! (la qualité n’est pas top : problème d’allergie, par exemple). Et le « home made » en tissu est quasi inutile (sauf pour les poussières) et potentiellement contreproductif (l’humidité y stagne encore plus et favorise ainsi la prolifération).
  4. Le Covid n’a rien à voir avec la grippe espagnol. Il n’y a pas de quoi paniquer et vivre cloitré : cette pratique est digne de cette époque révolue, bien éloignée des progrès de la médecine actuelle et de nos modes de vie.

  Cette vidéo semble accréditer la thèse des anti-masques mais d’autres tentent de démontrer le conraire. Quid de l’hypoxie ? 
Une chose est sûre : quand on a déjà des problèmes respiratoires (asthme par exemple), on est moins à l’aise avec un masque. D’autre part, le port du masque s’avère anxiogène en lien avec toutes les vérités et contre-vérités diffusées allègrement sur le web (et pas que).

 

–> Précisions sur les masques

Soyons rassurant !

  Plutôt que d’être alarmiste et pessimiste, il vaut mieux être ouvert à l’information – la vraie, pas la sensationnelle, et être critique face à nos dirigeants, qui ont bien orchestré la crise (ironie).

 

 

Il n’y aura, à priori, pas de deuxième vague mais il est possible qu’il y ait une saisonnalité…(on surveille l’hémisphère sud où c’est l’hiver en ce moment et il n’y a pas de recrudescence : c’est un bon signe pour notre hiver prochain).

Masquez-vous uniquement dans les lieux clos, surtout sans aération, en présence de personnes – seul.e, il n’y a pas ou très peu de risque (le contact des surfaces est moins dangereux que ce que l’on pensait). Par ailleurs, méfiez-vous des climatisations : les filtres ne sont pas toujours changés correctement.


Seul.e en extérieur, pas besoin de masque, et en présence de personnes, respectez juste une distance de 2 mètres.

Se protéger est une chose, protéger autrui en est une autre… N’oublions pas qu’il y a des personnes très fragiles (notamment les porteurs de maladies auto-immunes, les personnes avec une insuffisance cardiaque,  respiratoire, rénale, etc) pour qui le Covid pourrait être fatal.

Bref, faite en votre âme et conscience mais ne cédez pas à la panique, ni à une forme de « psychose ». Mais ne bravez pas la recommandation par provocation : les cimetières regorgent aussi de « rebelles »…

Restons poli.e.s et courtois.es face aux avis contraires au nôtre.

Épilogue

   J’ai mis 3 mois et demi pour sortir de cette maladie virale1 – d’un côté, je suis presque revenu au top de ma forme ; d’un autre, je suis mieux qu’avant ! (grâce à tous les changements que j’ai effectués dans ma vie).

Cependant, bien que je ne tienne pas à revivre cette expérience, je n’ai pas peur car je suis et reste confiant dans l’avenir (le mien et le vôtre). Par ailleurs, ma convalescence et guérison (en est-on – guéri – vraiment un jour ?) fera l’objet d’un article prochainement.

Passez de bonnes vacances, et si vous ne partez pas, changez vous au moins les idées. Aérez vous la tête et votre chez vous.

À bientôt !

Chriss Brl

1 Les articles sur mon expérience covidesque :

1 – Co-vid’ de sens

2 – Co-vid’ des hauts et des bas

3 – Co-vie d’ordures ?!

2 réponses

  1. 31 août 2020

    […]  Dans mon précédent article, il y a un mois et demi, en plus des recommandations officielles, j’ai glissé quelques pistes de […]

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