Amours amers.

La lumière de mon amour pour toi s’est perdue dans les viles brumes

Jalouses de ton esprit et je ne te vois presque plus que dans l’amertume.

L’éclat de mon cœur blessé ne brille plus comme la cire des agrumes

Qu’à travers le prisme de mes désillusions pesantes telle une enclume.

L’âme de nos ivresses de la passion s’est envolée et à regret se consume

Comme mes chères blondes cigarettes, que de plus en plus, j’allume.

L’essence de nos corps s’évapore déjà et plus rien ne nous parfume

A part les souvenirs si vivants de nos élans charnels – à titre posthume ?

Venise n’a point existé: le Pont des Soupirs n’a jamais été essoufflé

Par nos baisers et St Marc a lessivé sa place… Que c’est triste d’aimer !

Terminus aussi des voyages lusophones ? Quid des rimes enchantées ?

Pourtant il ne faut oublier, tout ne peut s’oublier… le temps est désiré.

L’espoir de nos vies sur un même chemin est encor et encor d’actualité

Bien que les rêves soient quels que peu malmenés, je ne peux les raturer.

Le feu de mon amour pour toi n’est pas un leurre, ni un mirage déserté:

Il brûle toujours en moi mais se meurt à ma raison que je ne peux déjouer.

 

 

A Malakoff, le 20/09/2011 – © Chridriss

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