Amitié virtuelle.

   Comme je l’écrivais récemment au gré  d’une correspondance bien réelle avec une belle rencontre humaine virtuelle : « On peut se confier de visu à un prétendu ami de longue date et être déçu par son absence d’écoute, par son attention distraite, par… Et, en conclure, in fine, que ce n’est qu’un faux ami ! Alors, pourquoi ne pas se confier à un-e inconnu-e ? *  […]  Moi aussi, je n’ai pas quantité d’ami(e)s ; des connaissances, oui, mais qui me tendra les clefs de chez lui/elle si je me retrouve à la rue ? Qui me donnera la main pour m’aider à traverser l’existence ? Qui m’aimera sans me juger ? »

A mon sens, les relations virtuelles ont autant de valeur que celles de la « vraie vie ». Voire plus ? Parfois !

Comme je l’ai écrit aussi sur Facebook, bien que je ne sois pas assidu sur ce réseau social : « Vous n’êtes pas dans ma liste d’ami(e)s (privée et limitée en nombre) pour le fun. Vous ne faites pas de la figuration. Vous n’êtes pas ici par hasard.  À un moment ou un autre de ma vie, vous avez beaucoup compté pour moi (parfois au-delà de ce que vous pouvez imaginer) alors vous êtes et serez toujours présent dans mon cœur, dans mon âme, dans mes pensées, malgré le temps (et ses aléas) qui passe si vite et nous oblige parfois au silence, à la distance, à la discrétion… »

Et sur Twitter, (là, c’est mon outil de prédilection) : « Comme quoi le virtuel, la di-stance géo-graphique, l’âge, le genre, la peau…ne sont pas des obstacles à la compréhension, à l’entente. Échangeons mais ne changeons point. » ai-je répondu à Jenny Salgado, une femme formidable, une artiste exceptionnelle que je vous invite à découvrir.

Après avoir remercié les blogueurs pour leurs échanges ici, je le répète encore : le virtuel n’est pas synonyme pour moi d’anonymat ; de faux semblant, d’hypocrisie ; de passade ; de mots vides, insipides… et je pense qu’il en est de même pour vous. J’ai bien conscience que ce n’est pas ainsi pour tous : il y a aussi un côté bien peu « recommandable » ; une force du mal, du net. Mais je préfère voir « le verre à moitié plein » !

Je pourrais relater sur plusieurs pages tant d’autres exemples de communications intègres, honnêtes, sensibles, sensés, constructives, positives…et pourtant virtuelle !

Cependant, le virtuel a un handicap : il provoque parfois des situations incongrues, des malentendus, des quiproquos alors si j’ai offusqué ou blessé quelqu’un, ce n’est que par maladresse et je vous demande de m’excuser pour cela. Merci de votre compréhension et de votre considération.

Je vous remercie aussi de votre confiance. 

               Bonne continuation !   Et au plaisir d’avoir de vos nouvelles !

                                 Chriss 😉

 *NDLA : j’entends par « inconnu » une personne que l’on n’a jamais rencontré, que l’on ne connaît que virtuellement mais avec qui on a beaucoup échangé, on a des affinités ; il ne s’agit pas de se confier juste à qui veut bien entendre.

                                                                                                                                                                              Le 27/12/2013 –  © chridriss

Pas de réponses

  1. Ryel Dankiv dit :

    J’ai trouvé ton post très rassurant, très posé. Et à mon sens, ça colle bel et bien à un de tes traits de caractère, cette volonté de ne heurter personne, de te faire comprendre, de comprendre l’autre. Chacun a une place dans ton existence, personne n’est rien.
    Beaucoup de sagesse !

  2. Merci Marielle ! Je rougis…

    Comme je te l’ai maladroitement dit sur Twitter, mon problème est justement -en reprenant tes propos judicieux- que j’accorde trop d’importance à me faire comprendre et à comprendre; à ne pas heurter…et du coup, j’en oublie que tout le monde n’est pas comme moi d’où frustration… Je relativise mais parfois, je perds « ma sagesse » car je ne suis qu’un homme, rien qu’un homme…

    En fait, le seul vrai problème pour mes lecteurs …est que je ne sais faire que des phrases interminablement longue ! LOL

  3. mrsroots dit :

    Je pense que tout dépend de ce que chacun y voit dans les relations virtuelles, certaines sont obsolètes, d’autres non, tout dépend de l’investissement de chacun au final.

  4. S’il n’y a pas d’investissement, il n’y a pas de réelle relation donc encore moins d’amitié potentielle. Comme dans la « vraie » vie !
    Il n’est pas dit que toutes les relations virtuelles sont amicales…

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